Ader Capital veut adhérer au collectif

ADER capital. Adhérer… Oui. Bon oui. J’avais pas l’inspiration pour le titre. Bref.

Comme souvent, on adore jouer avec nos copains du Worklab. Sacha m’appelle « On monte un nouvel atelier genre conférence puis jeu sur le collaboratif ? » Oui carrément. « C’est à Pornichet, je t’en redirai plus ». ok. Voilà, nos briefs clients parfois sont flous. Parce que travailler avec les Artisans du changement c’est aussi faire confiance tout bonnement au jugement de celui qui t’appelle, s’il a vu que construire quelque chose ensemble ça allait être sympa, c’est que ça le sera! Nous voilà donc partis à l’hippodrome de Pornichet, dans une belle salle avec vue sur les champs de course.

Sacha a donc imaginé une conférence sur le collaboratif, on peut en voir un rapide aperçu ici , et  associée au CityLab, on en a fait un atelier qui se mixe pour pouvoir répondre à l’importance de la communication dans un groupe en faisant faire une expérience aux participants et plusieurs jeux. On peut ainsi aborder la communication et faire un parallèle une fois de plus avec l’entreprise en question.

L’entreprise ADER Capital a le fonctionnement d’une start-up, a débuté avec 2 personnes il y a 1 an et est désormais à 50 collaborateurs. Il faut répondre vite aux besoins du marché, en négligeant la force de l’humain et donc de la communication entre tous. Un manquement qui crée des situations de compétition, plus encore dans leur domaine et donc source de conflit  à long terme. L’idée est de faire du saupoudrage avec cet atelier conférence, juste de la sensibilisation à ce qui se fait en collaboratif et le savoir être que cela nécessite pour des collaborateurs comme ADER qui n’ont aucune notion du sujet.

Très intéressant à observer naturellement, car non seulement la compétition était de mise, mais aussi les stratagèmes pour gagner sans  scrupule ou décourager pour faire sortir de la course, jusqu’à l’abandon pour certains qui jouaient le jeu, écœurés de voir d’autres tricher. Beaucoup de questionnements de certains, le cheminement sur le sujet, de toute évidence, n’est pas le même pour tous à cet instant et notre rôle est d’expliquer à ceux qui le souhaitent, de donner des outils, des réponses, du « comment » pour aider à avancer. Même si nous n’avons pas pu faire l’atelier et jouer dans les conditions que nous souhaitions, une demi journée comme celle ci est très riche pour nous comme pour eux. Dès l’instant où ça questionne, que cela demande des réponses, même si nous n’abordons pas le vrai cœur du sujet, c’est que l’inception vient de naître dans le cerveau et fleurira dans quelques mois. Dès lors que l’on bouscule, on a fait le job car la récolte se fera tôt ou tard.

D’ailleurs, nous en avons profité pour refaire le monde, évoquer nos opinions sur les avancées sociales et managériales, les sciences humaines, autour d’un verre sur le port, sous un superbe soleil pour voir la belle bleue et nous laisser bercer par son doux bruit.