On te partage notre sélection de films de Noël à mater – le retour !

24 décembre 2022

Comme pour notre première liste de films de Noël, on se garde bien de te proposer des films en lien avec le papa Noël. E-vi-dem-ment que l’on se mate l’intégrale de Sissi l’impératrice et d’Harry Potter à cette période de l’année, comme tout le monde. Mais, ce que l’on veut proposer ce sont des films qui changent. Des films qui changent la vision, inspirants, pour amener à voir les choses différemment. Parce qu’il y a aussi des films feel good, qui peuvent te faire dire « ha ouais » une fois le générique de fin lancé. Et ça peut faire du bien aussi.

#InspireToi #OpenMinded

Le Passeur de Phillip Noyce

Et si nous n’avions jamais connu les souvenirs ? Et si nous n’avions jamais connu les émotions ? Un monde sans pour permettre l’harmonie entre les êtres humains. Plus de rancœurs, plus de tristesse, plus de névroses. Mais plus de joie non plus, plus de rire, plus d’audace et de sensations fortes. Le Passeur est là pour se souvenir de cette mémoire humaine et lui seul à cette charge pour le reste de l’humanité. Aimerions nous cette vie ? Et si le passeur voulait partager ces découvertes qu’il fait, ces sensations qu’il vit, donner à voir ce que les humains sont capables de ressentir, l’équilibre en serait il fragilisé ? Film très intéressant par le prisme d’un monde en N&B pour la vie sans et un monde en couleur pour la vie avec.

En Quête de sens de Nathanaël Coste et Marc de la Ménardière

Très certainement l’un des road trip documentaires les plus connus avec le duo de Marc et Nathanaël qui travaillaient dans l’eau avant de sauter le pas pour ce film. Pourquoi est-il intéressant ? Parce que c’est un film positif, constructif, avec des intervenant•es qui donnent des solutions, des idées et non un constat alarmant sans suite.

La légende de Klaus de Sergio Pablos

Un film de Noël qui change et qui fait du bien. Jesper est facteur, et comme il s’est peu distingué dans sa formation, il écope d’une circonscription sur une île où personne ne veut aller car il y règne un ambiance de haine. C’est une guerre générale de familles et de surenchère  de méchanceté. Son quotidien est un enfer. Il s’apprête à rentrer, démotivé, quand il fait finalement des rencontres intéressantes. Jesper devient peu à peu utile et le quotidien des habitants est doucement modifié…

Le TedX de Tim Urban : Inside the mind of a master procrastinator

TedX de Tim Urban sur la procrastination

Tim Urban est certainement à mes yeux l’un des plus excellent orateur qui soit. Il utilise ici une technique très répandue au théâtre comme au cinéma qui est l’ironie dramatique. En somme il rend complice le public d’un message inévitable. Il joue volontairement le rôle de la personne qui ne sait  pas, personne naïve, alors que le public sait pertinemment ce qui va lui arriver. Le public est captivé car cela crée une accumulation d’émotions et il veut savoir : comment cela se finit-il ? Et bien justement, la chute et le message véritable qu’il veut faire passer est très intéressant. On ne peut que recommander de suivre son conseil. Il est accessible depuis notre chaîne Youtube dans les vidéos que nous conseillons ici 

Un monde meilleur de Mimi Leder

Bon, certes film un peu gnangnan dans sa conception soooo 90’s. Mais le fond du propos est très intéressant. Trévor, du haut de ses 12 ans, a imaginé une théorie pour changer le monde, sujet d’un devoir à rendre à son nouveau prof. Il y a eu ces chaines de lettres tu sais, quand on était petit•es où tu devais écrire  » tu connaitras beaucoup de bonheur en la renvoyant à 12 personnes ou le malheur si tu brises la chaine… » Puis, il y a eu cette chaine insupportable du « J’ai été nominé·e pour mettre une photo toute mignonne de moi enfant sinon je paye un resto… » sur Facebook. Et, dans la même veine, Trévor suggère de faire une bonne action et de demander de passer le relais aux personnes à qui il a donné son aide. Non seulement c’est judicieux, mais ça implique juste son envie, sa volonté de donner et pas la menace de briser une chaine mondiale ou de devoir mettre la main au porte monnaie pour un resto. Là c’est juste la personne avec sa conscience, de donner en retour. C’est ça qui est intéressant.

Wonder de Stephen Chbosky

Un film bourré d’amour, qui parle de l’acceptation de la différence, du harcèlement scolaire également et que, qui que nous soyons, même avec une différence nous sommes tous·tes confronté·es à notre étroitesse d’esprit parfois. On gagne carrément en empathie après l’avoir vu

Mange, prie, aime de Ryan Murphy

Oui, oui, oui. Il y a bien un film un peu cul cul la praloche à la Bridget Jones dans cette Playlist. Mais, c’est parce qu’il y a Julia Roberts dedans et ça nous change de Coup de foudre à Notting Hill. Un film facile à regarder ou Julia Roberts plaque tout, une vie en apparence rodée pour se retrouver et surtout se reconnecter à ses émotions. C’est franchement un film qui se laisse regarder avec un plaid sur les genoux et un chocolat chaud·

Soul de Pete Docter et Kemp Powers

Joe a laissé son rêve derrière lui, il a choisit la sécurité financière parce que ça rassure sa mère. Mais pas forcément lui. Il ne vibre plus. L’opportunité est là de faire du jazz avec un groupe de rêve. Et il tombe dans une bouche d’égout avant de savourer ce moment. Il devient une âme errante car il refuse de mourir. Ouaiiiiiis, c’est vrai que le pitch n’a pas l’air sexy. Mais comme tous les films de Pixar, il y a un message sincère derrière tout ça. Notamment, de savoir placer son attention sur ce qu’ils appellent les petits bonheurs terrestres dans le film, un peu comme notre websérie Always Stay a child.

Yes Man de Peyton Reed

Comme souvent Jim Carrey est fabuleux d’excès et de clownerie. Ce film propose là un concept sympa : ne pas dire non sans cesse. Saisir les opportunités et dire oui le plus souvent possible. Dans le but de permettre de vivre de belles aventures, rencontres, expériences tout en reconnaissant ses limites.

Le tableau de Jean-François Laguionie

Beaucoup de poésie et de beauté pour parler de la sortie de sa zone de confort, aller vers l’inconnu et surmonter sa peur. Mais aussi assumer d’être différent•e, d’être unique. Le graphisme est superbe et donne envie de filer aux musées redécouvrir une toile.

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