Partage de rituel avant la pause estivale

Faire des pauses, remettre de la nature dans le job, encore et toujours… A l’approche de l’été, il est peut être temps de planifier des pauses au long cours. Des congés c’est bien pour breaker, l’été va faire du bien à pas mal de monde. Mais s’ajouter des breaks aussi tout au long de l’année a du sens. Et c’est pas Albert Moukheiber qui me contredira. Voir son message

Alors voilà :

• 3 canevas pour décanter
• Décider de breaker : comment ?
• Les bienfaits

Des pistes ci-après que je mets en œuvre qui peuvent peut être t’inspirer…

Et c’est un rituel déjà bien installé car il date d’octobre 2018, quand Coézi avait 3 ans 1/2 ( pff oui ça date !). Nous étions parties avec Déborah dans un espace que nous avions loué dans le fin fond d’une superbe campagne. J’ai retrouvé une photo 👇🏼

Pour prendre le temps, et se faire plaisir. Il faut reconnaître que c’était l’objectif 1er aussi : être dans un endroit verdoyant, qui faisait du bien rien qu’à le regarder. Se faire plaisir et prendre du temps pour nous, car nos services sont orientés client, donc penser à nous n’était pas dans nos to-do.

Et pour tout dire de la genèse, c’est Sylvie Cordenner à l’époque qui nous a inspiré cette idée. Lors d’un échange avec elle quand elle a fait nos vidéos pour les 3 ans de l’entreprise, à ce moment-là elle avait pris une chambre d’hôte/gîte, bord de mer il me semble, pour se faire une résidence d’écriture. Ça nous avait inspiré un temps stratégique pour nous.

Et nous nous sommes appliqué nos méthodes, nos jeux, échangé des inspirations … pour continuer de travailler avec du Kif ! Valoriser ce qui avait été parcouru et débattre des envies à venir, que l’on avait envie de tenter. Chaque année en octobre, 1 jour était posé pour avancer dans la vision stratégique du duo, c’était voir où on en est sur le positionnement de notre entreprise. Les valeurs incarnées, est ce que ce que l’on fait convient toujours et fait tjs kiffer, notre relation d’associée… Puis un 2 eme jour dans l’année avec l’équipe, sur les envies, les kifs les améliorations… On écrivait sur du paper board à l’époque !

3 canevas pour décanter

Caneva 1

Avec l’équipe c’est une méthode en étoile ( ça porte plein d’autres noms) qui était le cœur du process : On continue, on tente, on arrête. Passer en revue les choses qui fonctionnent. Celle qu’il faut arrêter. En général cette section est presque vide, car on le transforme essentiellement en On tente autre chose. Et on tente, il y en a un max ! C’est un rien pas grand-chose des fois à ajuster. Basiquement revoir des supports de staff, de com, de process internes… comme des idées plus innovantes.

On résume les actions ensuite à On continue, on tente, on arrête.

Caneva 2

Et pour les nostalgiques de Johnny, je ne sais plus qui en est l’auteur, mais il y a la rétrospective sur la base de certaines de ses chansons connues. Suggestion : passer les sons qui vont bien au moment de faire la restit de mise en commun ^^

Au même titre qu’après un événement, séminaire, atelier, formation… on a toujours établit un bilan « Post-événement », cette pratique a perduré et a évolué au fil des ans. Elle a aujourd’hui une autre forme. Le balayage des points se fait par grande catégories de sujets et est centralisé sur un board Klaxoon pour en garder une trace.

Caneva 3

Aujourd’hui, la méthode est moins générale, les sujets/produits/ catégories sont passées en revue un par un et ça ressemble à ça :

3 catégories d’idées à créer dans klaxoon On continue-On tente- On arrête // 1 couleur de post-it par catégorie.

Et puis c’est devenu plus que du  plaisir, un rituel essentiel.

Décider de partir pour faire une vraie pause

J’augmente le nombre de breaks

D’une part le nombre de périodes dans l’année a augmenté ces 2 dernières années alors que je suis pourtant désormais la seule associée depuis 5 ans. Mais j’y vois un tel bénéfice et une meilleure clarté de vision que s’est rajouté :

– Un temps que pour la com. Usuellement en janvier/fevrier selon l’agenda. Je fais un bilan de mes canaux de com de l’année écoulée, ce qui fonctionne, le wording pour le SEO, ce que j’ai envie de faire comme com, je balaie autant la data que les sujets de contenu à aborder pour prévoir l’année à venir

– Un temps « produits » enfin plus exactement service, voir ce qui se fait, ce que j’ai envie de créer ou non, ou revoir. Souvent en avril.

– Un temps en tant que dirigeante, ce que je veux pour pour moi et continuer de m’épanouir, m’inspirer, faire des exos pour moi, mieux me connaître et être efficiente. Et parce que j’adore réfléchir à l’entrepreneuriat en général.

Et pour toi ? Tu peux aussi te poser la question pour toi, il y a t-il des « grands sujets » qui te ferait kiffer de bosser sur une pause au vert pour mieux ancrer ta vision stratégique ?

Les bienfaits chiffrés

Une étude (*1) menée par Ruth Ann Atchley du Département de Psychologie de l’Université du Sud de la Floride, neuroscientifique et psychologue clinicienne, a montré que quatre jours d’immersion dans la nature, sans téléphone ni internet, augmente de 50% la performance dans une tâche de créativité et de résolution de problèmes. En savoir plus sur cette étude.

C’est la première étude faite sur le sujet en 2012, depuis elle l’a faite évoluer, et à priori l’étude la plus cité dans des travaux au niveau mondial.

La continuité de plusieurs études

En 1995, des études (*2) avaient déjà été faites par Stephen Kaplan, mais pour démontrer que la nature a un effet restaurateur sur le système attentionnel. Parce que la technologie et le multi tâche sollicite trop le cerveau et les épuise. Elle avait démontré que la nature est particulièrement efficace pour reconstituer les ressources attentionnelles épuisées.

En 1991, Terry Hartig a fait des études (*3) parallèlement aux théories de la restauration, pour montrer qu’interagir avec la nature, une randonnée en pleine nature notamment, entraîne des améliorations dans la relecture, l’apprentissage et du développement personnel. « Car les expériences de la nature n’aident pas seulement à réparer les dégâts provoqués par le stress mental mais développent également de nouvelles capacités qui rendent l’individu moins vulnérable à ce type d’épreuve par la suite. »

J’augmente la durée des breaks

D’autre part, j’ai donc augmenté la durée de ces temps de réflexion pour breaker 2, voire 3 jours consécutifs pour chacun de ces temps. J’évalue à l’avance le temps que j’ai besoin pour éviter la frustration, et de commencer un travail de réflexion auquel je ne me donnerai pas le temps pour le terminer

Il y a donc ces périodes dans l’année, que je pose à l’avance, des semaines où l’activité est moins forte pour faire cette pause. Une fois identifiées, je cale mes dates tôt pour que ce soit un RDV comme un temps dédié à une presta.

Alors, ça t’inspire ? Il n’y a plus qu’à !

Sources :

(*1) Étude de Ruth Ann Atchley « Creativity in the wild: improving creative reasoning through immersion in natural settings » PLOS ONE.

(*2)Kaplan S. (1995) The restorative benefits of nature: Toward an integrative framework. Journal of Environmental Psychology 15(3) et The Cognitive Benefits of Interacting With Nature Berman MG, Jonides J, Kaplan S (2008) Psychological Science 19(12)

(*3) Hartig T, Mang M, Evans GW (1991) Eunderstanding restorative environments as health resources. Environment and Behavior 23(1).

Mais aussi : Carolyn M Tennessen CM, Cimprich B (1995) Views to nature: Effects on attention. Journal of Environmental Psychology 15(1).

Bernadine Cimprich (1993) Development of an intervention to restore attention in cancer patients. Cancer Nursing 16(2).

Claude Berghmans The impact of exposure to nature (forest bathing) on mental health Evolution psychiatrique vol.89 dec.2024

#nature #creativity #visionstrategique