On te partage quelques sélections de livres à lire, nos incontournables

30 juin 2021

On ne va pas vous dire que l’on a écumé toutes les mers de la littérature et connaissons tout ce qu’il y a à savoir sur la pédagogie. Non. Voici là juste une petite liste de livres choisis parmi tous ceux que nous aimons. Car nos jeux reposent sur plusieurs principes. On n’a donc pas tout mis ici et surtout il y a un fossé ( un gap même ) entre tous les livres que nous voulons lire et le temps que nous avons réellement pour en lire. C’est un peu comme notre sélection de films de Noël que l’on a conseillé pour aller plus loin. Il y en a plein d’autres. Cela fait partie de nos recommandations à la fin de nos ateliers car nos jeux permettent d’aborder des points de l’ordre du relationnel, personnel, management, pédagogie, d’intelligence émotionnelle… Et dès lors que la curiosité de nos participant·es est au taquet et bien nous proposons de continuer de se nourrir avec des lectures entre autre. #InspireToi #OpenMinded

Ceux qui parlent d’outils managériaux : Trouver sa place pour être aligné·e.

Le livre de l’Ikigaï de Bettina Lemke

Depuis la création de mon entreprise je suis très sollicitée pour des enquêtes métier pour des personnes en reconversion ou des jeunes diplômés qui veulent approfondir leurs connaissances du secteur. Et en atelier, c’est récurrent les questionnement autour de la carrière. Car nous venons parfois bousculer avec certains de nos jeux sur les raisons réelles, motivations des personnes à rester dans une entreprise ou au contraire à aller trouver sa place ailleurs. Notamment avec les cartes de valeurs lors de notre atelier Dépasse toi bien

Moi-même, j’ai fais un accompagnement lors de la démission de mon associée ( et sœur ) car savoir qu’est que j’ai à offrir au monde est une vraie question qui se pose sans cesse, car en mouvement comme notre vie en général. J’ai finis par tester la démarche de l’Ikigaï car c’est justement le cœur de la motivation.

Le début du livre parle de ce que l’on aime faire, ce qui nous anime le plus, faire les choses par plaisir. Je dis souvent aux étudiant·es que je rencontre que chercher un job et se fondre dans les compétences demandées a peu de sens. Il vaut mieux faire le point sur ses compétences et déterminer ce que l’on aime, ses valeurs intrinsèques, et en fonction du résultat, trouver un diplôme ou un job qui répond au maximum de points. C’est tout l’objet du livre. Partir à la rencontre de ce qui nous plaît vraiment, profondément. Et une fois que l’entonnoir se resserre peu à peu, là se dessine des envies de métier et d’orientation de carrière. Voilà ce que l’on conseille quand des particiant·es se rendent compte qu’ils ne sont plus à leur place dans une structure.

La révolution du don, Le management repensé à la lumière de l’anthropologie de Jean Edouard Grésy et Alain Caillé

La coopération est naturelle pour tous les êtres vivants, même pour les être humains. Mais parfois certaines organisations sont embourbées dans un cercle vicieux de compétition, de vouloir tout gagner. Elles finissent par perdre beaucoup et génèrent des névroses internes et de la contre productivité. En se basant sur les travaux de l’ethnologue scientifique Marcel Mauss, Alain Caillé, sociologue, et Jean Edouard Grésy, anthropologue, repensent les schémas comportementaux des organisations en analysant le principe fondamental de tous les être vivant : le don/contre don.

La meilleure des vies: des bienfaits insoupçonnés de l’échec et de l’importance de l’imagination

Le discours de J.K.Rowling à des diplômés d’Harvard sur l’échec et l’imagination, tellement édifiant qu’il a été édité en livre. Un petit livre qui se lit vite et c’est un condensé de sagesse. «L’ agoraphobie mentale est une forme de complicité avec le Mal. Votre CV n’est pas votre vie !” C’est le célèbre discours fait par des personnalités, invitées à prononcer un discours inspirant lors de la remise de diplôme de cette grande institution, dont celui de Steve Jobs en 2005 est resté dans les annales. L’autrice à invité son auditoire à méditer sur ce qu’est une vie réussie. Puisqu’elle même a connu des situations d’échec qui l’ont malmenée et ne s’imaginait pas être autrice un jour, ni en faire une réussite pour que cela devienne son quotidien. Son pouvoir d’imagination et d’empathie l’on propulsée dans une vie qu’elle n’avait pas pensée et dans laquelle elle invite chacun·e a en tirer les même enseignements qu’elle a pu faire pour elle même.

Ceux qui parlent d’outils relationnels : Gagner en empathie pour mieux travailler avec les autres.

L’essentiel de la PNL de Laurent Bertrel

Cela ne remplacera jamais une formation en PNL. C’est pas L’école de la coopération qui te dira le contraire ! Mais la préface est très intéressante dans sa façon d’aborder les choses : Ma vision du Monde n’est pas le monde. Il donne des clés de compréhension sur le fait que nous sommes tous « programmé·es » par notre vécu, notre éducation, notre entourage, nos croyances… et que l’on peut agir dessus car tout notre système neuronal n’est que pate à modeler. C’est tellement plastique que l’on peut rechanger notre façon de voir les choses indéfiniment pour gagner en sérénité, et il y a des outils concrets à faire pour mieux comprendre la carte du Monde des autres. Une première approche, simpliste certes, mais un premier élément de compréhension.

Quand la girafe danse avec le chacal de Serena Rust 

Quand t’es chacal, tu dis des choses pas top, à toi même et aux autres. La girafe aide à prendre de la hauteur. Une approche synthétique de l’OSBD ( Observation, Sentiment, Besoin, Demande ) de Marshal Rosenberg qui permet de faire ses premiers pas dans la Communication non violente. Qu’est ce que c’est au fond ce besoin inassouvi qui fait hurler cette émotion qui me submerge ? Un livre outil pour décomposer l’approche de reconnaissance de mes émotions et celles des autres pour mieux y répondre. Il explique moins les bénéfices et vertus de la CNV, moins détaillé sur des cas auxquels on peut être confronté·e, mais si on aime tester tout de suite sans trop de théorie, il est très bien.

Les mots sont des fenêtres ( ou bien ce sont des murs ) de Marshal Rosenberg

Pour ma part, j’ai découvert la CNV il y a 6 Ans et ce fut une révélation. Alors certes celui de Rosenberg, est dense, très riche en exemples concrets, en témoignages de Rosenberg qui parle de sa démarches, des découvertes qu’il a faites face à des groupes qui subissaient du harcèlement, ou décrochage scolaire, ou des parents dans la douleur… C’est très fournit et intéressant. Une révélation dans sa façon de l’expliquer car ce n’est pas tant la méthode OSBD auquel il s’attache. Certes il donne l’outil et c’est très bien, mais il parle surtout d’aiguiser ses sens, son écoute active, son sens d’analyse et d’interprétation des besoins d’autrui, d’améliorer sa capacité d’empathie. Savoir se détacher de l’outil pour ne pas bêtement l’appliquer et donc manquer d’humanité finalement et ne pas atteindre le but recherché.

Ceux qui parlent de pédagogie : Revenir à la base, là où tout devrait commencer.

Pour une enfance heureuse de Catherine Guéguen

Catherine Guéguen est très certainement l’une des meilleures experte en neurosciences et connaisseuse du cerveau des enfants. C’est fabuleux de voir la façon dont le cerveau fonctionne, de sa naissance jusqu’à ses 25 ans, quand il arrive à maturité. Ce livre permet aussi de mieux comprendre les différentes phase d’apprentissage, d’appréhender différemment également la parentalité, mieux comprendre pourquoi les êtres humains fonctionnent d’une certaine façon. Notamment, dans leur jeune âge et si réellement on s’y penchait vraiment, on pourrait révolutionner l’apprentissage tel qu’il est et existe aujourd’hui dans l’Education Nationale et l’accompagnement des parents. Avec toutes ces connaissances que Catherine Guéguen met à jour, c’est évidemment un livre à mettre entre toutes les mains

Psychologie positive

Magazine de psychologie positive avec de très bons articles détaillés, essentiellement adapté à la pédagogie et la parentalité de façon globale. Les intervenants et les sources sont de grande qualité, le magazine fourmille de sujets, illustré grâce à des experts sur différents points de vue. Les recoupement sont tant sur les neurosciences, que la pédagogie, la parentalité, l’écologie… Et il y a toujours à la fin un cahier d’exercices à faire sur soi, c’est très intéressant d’autant que c’est un mensuel, cela laisse donc le temps de bien pratiquer la méthode avant l’arrivée du prochain numéro. Si de façon globale, la sociologie et la psychologie positive t’intéresse, ce magazine est une très bonne source d’inspiration.

Innovation & éducation

Dans une moindre mesure que Psychologie positive, il y a le magazine Innovation en éducation. Quand on débute dans le sujet de la pédagogie et des neuroscience ça peut être une bonne entrée en matière. Il est beaucoup moins fournit, il survole beaucoup les sujets de pédagogies, mais c’est chaque mois un condensé de pédagogie alternative bien expliquées. C’est résumé et synthétisé comme des fiches techniques avec des ressources supplémentaires pour aller plus loin, c’est relativement orienté vers les enseignant·es. Il est très intéressant de voir combien les pédagogies sont multiples, ça permet de confronter parfois ses visions ou ses croyances par rapport à une seule et unique éducation qui serait celle de l’éducation nationale. Les explications de chacune de ces pédagogies est très intéressante pour pouvoir mieux appréhender les différentes façons que l’être humain est capable d’apprendre.

Ceux qui parlent de décroissance personnelle :  Faire le chemin pour se connaître assez, comprendre comment on fonctionne.

Les 4 accords Toltèque de Don Miguel Ruiz

Les 4 accords Toltèques

Très certainement un grand classique en développement personnel tellement ce livre est une référence universelle dans le milieu.  Don Miguel Ruiz est un Docteur qui s’appuie sur les enseignements chamaniques de la culture Toltèque dont il est issu. Le message à lire sur ces 4 accords est une philosophie, un code de conduite à avoir, qui est une voie spirituelle dans le chamanisme mais en réalité c’est plein de bon sens sur le savoir être que toute humanité devrait avoir en somme. Il évoque le fait que la parole est un outil puissant et donc l’utiliser pour blesser est contre productif.  Que si l’on reçoit une parole blessante, ne pas en faire une affaire personnelle car finalement il y a de la souffrance chez la personne qui parle pour blesser. Ne pas faire de supposition sur les actes et pensée d’autrui, c’est s’épuiser pour rien. Et enfin, toujours faire de son mieux, en considérant parfois que le mieux ça peut être 10% de nos capacité et donc lâcher prise sur la notion d’excellence. a mettre entre toutes les mains.

Les aventures illustrées de Pensouillard le hamster de Serge Marquis

Les aventures illustrées de Pensouillard le hamster

On ne présente plus Serge Marquis ! Si on le présente ? Ok, le Dr Serge Marquis est spécialisé dans la souffrance au travail avec sa méthode TORTUE ( Organisation pour Réduire les Tensions et l’Usure dans les Entreprises ). Serge, ce qu’il aime c’est comprendre l’Ego et les personnalités fortes. L’un des rare livre de Serge Marquis que nous aimons. On adore ses conférences, mais les livres ne sont pas toujours à la hauteur de nos espérances. Ce livre l’est ! Il allie théorie et pratique en quelque sorte avec des illustrations. Il expose plusieurs cas de figure où les croyances personnelles prennent le pas sur la raison et c’est l’Ego qui dirige. Entendons par là non pas l’expression linguistique sur la susceptibilité, mais bien la partie reptilienne du cerveau qui pense être en danger quand il n’a pas raison, quand la peur prend le pas sur le reste. Ainsi on peut avoir des personnes qui ont besoin de prendre de la place, d’autre n’ont pas le sens de l’écoute car ramène tout à elle, d’autres se condamnent elle-même au silence ou à l’humiliation par comparaison avec des personnes qu’elles pensent supérieures à elle… bref. Plusieurs cas de figure avec des outils pratiques pour bien réfléchir en « méta » Je ne suis pas mes pensées. Cette petite voix dans la tête, cet esprit critique, c’est l’ego qui a peur pour sa survie, mais ce n’est qu’une infime partie de vous. Prendre de la hauteur avec des exercices pour y arriver.

La magie du rangement

Ce livre est tellement connu qu’il n’est plus à présenter, mais si tu n’en as jamais entendu parlé l’autrice propose une méthode pour retrouver une maison bien rangée et un bureau très ordonné. Il est quand même très intéressant dans son approche si on en fait un parallèle avec le relationnel. Ce que l’on apprécie nous dans l’approche de Marie Kondo, c’est qu’elle propose d’appréhender le tri et le rangement avec une approche émotionnelle très simple qui est de l’ordre du plaisir : Est-ce que l’objet me ramène à quelque chose qui me fait du bien ou qui est satisfaisant ? ou bien Est-ce une charge mentale ? S’il ne me procure plus rien, ou pas de plaisir, dans ces cas-là on s’en débarrasse. Elle propose de commencer le tri par ce point et assez vite, elle rappelle également la valeur des choses. En faisant le parallèle avec la façon dont tu peux aborder les relations de façon globale, tu peux aussi faire un tri dans les relations qui ne sont plus satisfaisantes. C’est bénéfique pour pouvoir lâcher prise par rapport à des relations qui nous paraissent conflictuelles, voire même toxiques. Si une relation en question ne nous satisfait plus, il est très intéressant de pouvoir comprendre pourquoi ça n’a plus d’intérêt pour nous de rester en relation avec telle ou telle personne. En le comprenant, on s’en détache plus facilement, il est plus aisé de dire non à ces personnes à qui on peut avoir du mal de dire stop. En faisant ce tri relationnel, c’est également un très beau cercle vertueux que l’on amène à soi. Avec cette approche philosophique et vertueuse, tu finis par attirer dans ta vie, des relations qui te conviennent, et des situations satisfaisantes.

Les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même de Lise Bourbeau

Les 5 blessures qui empêchent d'être soi-même de Lise Bourbeau

Dans le même état d’esprit, Lise Bourbeau parle de l’ego mais comme étant une partie de nous blessée, qui a subit une émotion forte, non libérée ou qui a laissé une empreinte trop grande dans notre esprit. Elle parle d’une période précise, les âges de l’enfance où on se forge peu à peu une personnalité. Il n’est pas nécessaire de se souvenir précisément ce qu’il s’est passé. Juste reconnaître ce qu’il se passe en émotion dans certaines situations et les conséquences sur le corps. Car elle fait un lien de causalité entre le corps et l’esprit qui finit par traduire ces mots douloureux entendus par des maux du corps. D’où son école au Québec Le Mal a dit. Il faut reconnaître que la tournure des propos peut avoir une dimension un peu spirituelle comme l’écriture de Don Miguel Ruiz, mais à vrai dire, pour avoir fait des ateliers au Québec autour du sujet avec une des collaboratrice de Lise Bourbeau, ce n’est pas le propos. C’est une tournure de phrase québécoise, la religion n’a rien à voir là dedans, il faut dépasser cette formulation pour en voir son contenu surtout. Ces blessures sont universelles car tous les êtres humains sont passés par ce stade pour donner vie à leur personnalité. Parfois, le corps crée un mécanisme de défense car l’enfant n’a pas su gérer  cette forte émotion ou bien l’environnement dans lequel il évolue ne parle pas librement des émotions. Qui finissent par rester bloquées dans le corps.

Ceux plein de poésie :  Des histoires pour les petits ? Pas seulement…

Le Petit Prince d’Antoine de Saint Exupéry

Un incontournable. Inutile de le présenter, et si vous ne l’avez jamais lu, il est beau, bien écrit et la naïveté de l’enfant est en réalité une vision de la vie très spontanée. Encore un petit côté « Alchimiste » de Paulo Coelho dans sa façon d’aborder un point de vue philosophique.

Les aventures de Tom Sawyer de Mark Twain

Une satyre de la société, par le prisme d’un garçon qui semble libre et qui en réalité ne l’est pas. Tom Sawyer va faire la rencontre d’Huckleberry Finn qui lui est pour le coup bien plus authentique. L’un rêve de liberté et fait plein de farces car il méprise la société, mais finalement ne peut vivre sans. L’autre est véritablement détaché de la société, qui le rejette pour ça d’ailleurs, il vit dans les bois. Et l’on découvre qu’être heureux, ça s’apprend.

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