Ce n’est pas 1, mais 3 ateliers « 𝘾𝙤𝙢𝙢𝙚𝙣𝙩 𝙘𝙤𝙢𝙢𝙪𝙣𝙞𝙦𝙪𝙚𝙧 𝙨𝙖𝙣𝙨 𝙨𝙩𝙚́𝙧𝙚́𝙤𝙩𝙮𝙥𝙚 𝙙𝙚 𝙜𝙚𝙣𝙧𝙚 »…

que Coézi a donné pour La Ville d’Angers, Angers Loire Métropole et ses partenaires politiques.

Une création express, pour un sujet prioritaire. C’est notre dernier jeu imaginé, avec le regard avisé du Haut Conseil à l’Égalité entre les femmes et les hommes sur la base de son 𝘎𝘶𝘪𝘥𝘦 𝘥𝘦 𝘭𝘢 𝘤𝘰𝘮𝘮𝘶𝘯𝘪𝘤𝘢𝘵𝘪𝘰𝘯 𝘱𝘶𝘣𝘭𝘪𝘲𝘶𝘦 𝘴𝘢𝘯𝘴 𝘴𝘵𝘦́𝘳𝘦́𝘰𝘵𝘺𝘱𝘦 𝘥𝘦 𝘴𝘦𝘹𝘦. Celui ci nous a donné tout son soutien pour diffuser notre jeu. Les différentes phases de l’atelier permettent de comprendre où se loge le sexisme dans la communication. Puis aborder les moyens de l’éviter.

Mixité et inclusion

Tu le sais, on n’est pas à notre premier coup d’éclat en faveur de la mixité et l’inclusion. Nous avons quelques actions dans la manche pour l’égalité et donner de la visibilité aux femmes. Ce serious game s’apparente à une véritable formation.

La demande initiale vient de la Ville d’Angers dans le cadre de son Mois de l’égalité, auprès de ses quartiers prioritaires et partenaires politique. C’est donc auprès de ce public que nous l’avons animé 2 fois. Nous en avons fait une expérience ludique et collaborative. Et pour le service Communication de la Ville, un 3eme atelier où nous avons même passé en revue certaines de leurs campagnes. Et une seule n’a pas passé le test !

Parce qu’il est intéressant de rassembler autour d’un sujet délicat et nécessaire pour le bon fonctionnement de notre société, tout en faisant déculpabiliser.

L’intention de ce serious game :

🎯 donner à voir comment communiquer sans stéréotype de genre sur la base du Guide du HCE.

🎯 Ouvrir le champ des possibles sur les campagnes de communication plutôt que de reproduire ce qui se fait sans comprendre les enjeux sociétaux qui se jouent.

Génèse du projet

Lors de cette journée, le HCE voulait donner à voir son Guide de communication. Seulement voilà, la Responsable Communication  du HCE, Juliana Bruno ne trouvait pas ça sexy de juste parler des points de vigilance. C’est là où Coézi entre en scène. Parce que quelqu’une qui connaît quelqu’une a dit qu’elle connaissait Coézi, et que Coézi savait rendre ce moment expérientiel.

Le programme de cet évènement était plusieurs ateliers et conférences pour répondre à cet enjeu : 5 ans après #Metoo, comment intégrer de manière plus opérationnelle les enjeux de réduction des inégalités entre les femmes et les hommes ?

Le Programme détaillé// Crédit photo : Angers Loire Métropole – P. Noisette et T. Bonnet. Merci à RésOvilles pour cette mise en avant et diffusion

A la fin de l’atelier, c’est le passage à l’action pour les participant•e•s. Les groupes créent une affiche en lien avec un projet en cours où qui pourrait émerger prochainement, tout en appliquant ce qui vient d’être vu par le jeu. Et, non seulement ça donne de chouettes rendus, mais la prise de conscience des participant•e•s est très intéressante à entendre (et à voir ).

Ces affiches étaient ensuite soumises à un vote afin de donner suite à certains projet dans le cadre de la feuille de route de la Ville d’Angers pour devenir une ville plus inclusive. L’affiche du nom remarquable ( photo ci-dessus) a remporté un certains nombres de vote car elle fait écho à un projet de concertation publique en cours.

En effet, un travail a été mis en place de répertorier dans un annuaire les femmes remarquables angevines pour les visibiliser. Et le Parc Monplaisir faisait l’objet  d’une concertation pour lui donner un nouveau nom, d’une angevine remarquable parmi cet annuaire.

On a fait jouer des familles !

Une fois n’est pas coutume, on a fait jouer des familles pour le Centre socioculturel Jean Vilar . Car suite à ces succès, celui ci a voulu nous intégrer dans sa programmation. La ville d’Angers a mit en place des temps forts à destination des foyers angevins, dans des quartiers prioritaires pour aider à la parentalité.

L’objectif était la création d’un jeu apprenant à destination des familles pour leur 3eme rencontre : »𝑬𝒕𝒓𝒆 𝒖𝒏𝒆 𝒇𝒊𝒍𝒍𝒆, 𝒖𝒏 𝒈𝒂𝒓𝒄̧𝒐𝒏 𝒂𝒖𝒋𝒐𝒖𝒓𝒅’𝒉𝒖𝒊, 𝒔𝒕𝒆́𝒓𝒆́𝒐𝒕𝒚𝒑𝒆𝒔, 𝒆́𝒅𝒖𝒄𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏, 𝒑𝒂𝒓𝒍𝒐𝒏𝒔-𝒆𝒏 » dans les quartiers prioritaires.

Certes oui, dans le jeu sérieux ( Le serious game ), il y a le mot sérieux. Notre jeu a eu pour vocation d’éveiller aux injonctions qui existent et au sexisme intégré également. Mais par le prisme de l’enfant uniquement. La « morale » de notre jeu pour les parents : L’éducation à l’intelligence émotionnelle est la clé.

Coups de cœur :

💙 Complet : 12aine d’enfants et 20aine de parents
🤎 C’était intéressant d’entendre ces parents me dire qu’ils connaissaient bien ces injonctions. Mais qu’à aucun moment ils/elles n’avaient envisagé que l’éducation aux émotions était l’un des moyens d’éviter de reproduire les stéréotypes de genre.
💚 💚 Kif de la graine de colibri semée, qui fleurira…