On te partage notre sélection de films de Noël à mater

28 décembre 2020

Alors on se gardera bien de te proposer la liste de films feel good que tout le monde propose actuellement ou celle de Noël. On y voit toujours les même films. On adore Bridget Jones et Love actually hein. Mais là c’est pour te proposer des films qui offrent un changement de vision sur un sujet. L’éveil des consciences, c’est un petit peu au dessus de Bridget. En 2018, nous avions proposé pendant 1 an sur nos réseaux sociaux de donner chaque semaine des outils ou informations du « comment » met-on en application ce que l’on prône. Et à la fin des ateliers, on a des questions sur notre biblio/ludo/vidéothèque pour aller plus loin. Il y a plein d’autres films inspirants que l’on recommande, mais on en a choisit quelques uns pour les vacances. Le sujet peut te toucher et t’amener à penser qu’il y a d’autres voies. #InspireToi #OpenMinded

L’incontournable Fabuleux destin d’Amélie Poulain de Jean Pierre Jeunet

Très certainement inutile de le présenter, mais on en dit 2 mots quand même ( on fait ce qu’on veut !) Tu te dis, elle vient de faire un topo sur on fait pas les même listes que tout le monde gnagnagna et me foute Amélie. On se moque de qui ?!? Oui. Maiiiiis, au delà du feel good, c’est un condensé de petits kifs. Chaque personnage se traduit par des moments de gratitudes, des kifs qu’il a mais aussi des émotions et instants d’inconforts. Au-delà de l’histoire d’amour bien sûr, il y a un message à lire sur ces petites victoires. Conserver son émerveillement et son regard d’enfant comme dans notre websérie Always Stay a child.

Human de Yann Arthus Bertrand

Triste, énervant, joyeux, surprenant, frustrant, touchant, puissant, agaçant, Humain. Un film d’une grande beauté et humanité. Retracer des témoignages à travers 4 émotions. Universalité et émoi sont au rdv. Il est en visionnage libre depuis le confinement ici

Un jour sans fin de Harold Ramis

Peut-être que si on connaissait de quoi est fait demain, on voudrait changer certaines choses. Mais tout le propos du film est là. Il ne s’agit pas tant de la romance entre Bill Murray et Andie MacDowell mais du fait de vouloir contrôler les choses face à l’inéluctable. Quand on veut les contrôler ça ne se passe pas comme prévu. On le sait Marty Mcfly l’avait prouvé quelques années avant la sortie de ce film dans Retour vers le futur ! Le sujet central c’est ce journaliste qui ne veut pas lâcher prise et profiter du présent. Il vit sur ses acquis avec le fameux « j’ai toujours fais comme ça ». Et, quand il a l’opportunité de revivre cette journée, il vit dans le futur en voulant tout anticiper et contrôler. Or le message est clair. Ce jour sans fin est revécu, inlassablement, inéluctablement. Il faut laisser le cours des choses aller pour profiter de chaque instant présent qui est une chance. Et là ! Paf c’est le déclic. C’est ça qui se passe dans la tête de nos clients parfois quand ils font une découverte dans un de nos jeux ^^

Hector et la recherche du bonheur de Peter Chelsom 

Hector rend t-il vraiment ses patients heureux ? Est-ce qu’ils vont mieux ensuite ? Il veut faire de la recherche, la recherche sur le bonheur. Qu’est ce que c’est au fond ? Un chouette film pour voir la transformation du personnage et ses découvertes sur les sources de bonheur.

Le goût des merveilles d’Éric Besnard

Cet homme ne voit pas les choses comme tout le monde, tout est plus sensible, plus chatoyant, les bruits plus forts, le toucher plus pénétrant…. Une ode aux sensations exacerbées, à une autre perception du monde, un film touchant.

Il était une forêt de Luc Jacquet

La fascinante vie des arbres, leurs connexions entre eux, leur façon de vivre et de communiquer… Un docu dans une forêt tropicale qui montre combien la nature est connectée et que nous même le sommes avec le vivant et la Terre de façon générale. Un film pour s’émerveiller sur un des enjeux majeurs de notre époque.

Une idée folle de Juliette Grumbach

Là on est sur une vie rêvée par Coézi, on en a eu des frissons la première fois que l’on a vu ce docu. C’est ce que l’on rêve de voir fleurir demain dans toutes les écoles. Et ça fait du bien un docu d’informations positives qui propose de créer une vraie démocratie, faire grandir des citoyens au sein de notre société. Des témoignages d’enseignants qui font différemment. Ils se sont recentrés sur la dimension pédagogique du métier et non sur l’accumulation de connaissances. Il n’est plus question de discipline en classe et du système de notation/punition. C’est parce qu’on leur en donne les moyens, le cadre, la possibilité de retrouver du plaisir à transmettre et accompagner, rien d’autre. Et que c’est bon d’écouter les témoignages des enfants qui ont la joie d’aller à l’école. Ils sont ravis de dire ce qu’ils peuvent y faire dans ces classes qui changent de l’école classique dite « normale ». Considérés comme des humains avant tout et non des enfants abêtis en masse par la soi-disant égalité des études. Très efficace en terme de message.

Je ne suis pas un Homme facile d’Éléonore Pourriat

On pouvait sélectionner Billy Elliot bien sûr, mais là c’est pour le regard brillant de la réalisatrice. Cette version du monde au féminin, on change de regard sur tous les détails qui font l’éducation genrée. Et si les rôles étaient inversés ? On ne change rien juste qu’à la place des femmes il y a des hommes et inversement. Une belle manière de montrer qu’une société sans mixité, quel qu’elle soit est un non sens, et de souligner les violences ordinaires qu’elle déclenche.

Brendan et le secret de Kells

On peut déjà applaudir le film pour sa grande beauté graphique. Et, comme tous les contes pour enfant, le petit garçon va affronter sa peur, mais une peur conçue par les adultes, une croyance transmise. La croyance que, enfermé, l’enfant est en sécurité. Or il a besoin d’explorer, et de voir par lui-même les dangers pour savoir les affronter. Car comme le dit si bien Doris dans Nemo à Marin, « C’est bizarre de vouloir qu’il n’arrive rien à ton fils, alors il ne doit jamais rien lui arriver ? »

Le cercle des Poètes disparus de Peter Weir

Alors je sais qu’on va faire un tôlé chez nos colocs de bureau, particulièrement Théo qui trouve ce film nul. Mais nous non. Ho capitaine mon capitaine ces frissons quand Robin William fait découvrir la force du présent, la puissance d’un Carpe Diem, d’être là, d’être conscient, une pédagogie sur l’éveil dans un lieu poussiéreux. Il donne une leçon très juste sur la notion de savoir. Dès que l’on croit savoir, il faut changer de point de vue pour l’observer sous un angle nouveau, prendre de la hauteur et s’y obliger sans cesse. Un film très philosophique.

Le sens de la fête d’Olivier Nakache et Eric Toledano

On sait que le duo de réalisateurs a fait Intouchables, mais nous c’est pas celui là qu’on kiffe. Même si bien sûr il est bien, ce n’est pas le propos. Forcément pour nous, Le sens de la fête a une saveur particulière et on peut dire qu’on cite souvent les dialogues tellement c’est notre vie au quotidien. Et quand il y a des regroupements de professionnels de l’événement, on ne peut pas s’empêcher de parler de ce film, des punchlines et combien Bacri ne force pas tant le trait que ça. Il nous fait rire et chialer tellement il est juste. C’est la réalité du métier avec plein de soucis à gérer en même temps, les plans B à prévoir en urgence, t’es LA personne à solution et tout le monde y va de sa requête, c’est un beau bordel, des fois ça peut être à 🤏 de la cata et avoir besoin de lâcher les vannes pour gueuler sur l’univers. Le métier est rythmé au poil de cul près, et en même temps, t’es au spectacle, la magie opère, les participants ont des étoiles dans les yeux, tu es avec des gens de talent qui peuvent avoir des initiatives, des élans de solidarité et faire des trucs beaux comme s’ils évoluaient dans une chorégraphie avec fluidité pour que l’event se passe bien, et c’est beau.

La Prophétie des Andes d’Armand Mastroianni

Un poil spirituel, c’est sûr c’est dans la même veine que les accords Toltèques mais intéressant sur le fond. Ce film parle d’être à l’écoute de signes, de son corps, de la synchronicité, de l’énergie du vivant, c’est une adaptation assez juste du roman. Ce film a un petit côté « Alchimiste » de Paulo Coelho dans sa façon d’aborder les choses.

Ma vie de Courgette de Claude Barras

Courgette c’est un petit garçon touchant, sensible et authentique. Un film frais à regarder en famille où l’enfant fait l’apprentissage de la vie, et apprend à être heureux, parce que c’est un apprentissage.

Du plaisir et du sens de Serge Marquis

Le merveilleux Serge ( Docteur en santé mentale au travail ) et ses bons conseils d’une grande évidence mais qui font du bien de rappeler. Souvent. L’une de ses première conférence sur le plaisir et le sens. On peut la visionner sur Les Belles soirées de l’Université de Montréal

Vice versa de Disney Pixar

Indéniablement le meilleur docu dessin animé sur les neurosciences ^^ C’est un film d’animation mais il traduit très bien les chemins neuronaux, le fait que 100% des cerveaux sont visuels et qu’il lui faut une image pour retenir un souvenir. Cela parle des émotions, combien ça peut nous submerger et que plus il y a d’émotions dans nos souvenirs, plus ils resteront ancrés en mémoire.

Et tout le monde s’en fout de Fabrice de Boni et Axel Lattuada

C’est une websérie certes mais mise bout à bout ça fait un film ! C’est surtout que les sujets abordés sont des sujets très populaires, d’enjeux de notre société avec un angle intéressant pour imaginer différemment l’approche de ces sujets. Pour voir leur chaîne Youtube

La Vie rêvée de Walter Mitty de Ben Stiller

Les raisons pour lesquelles on peut/veut partir en voyage sont différentes selon les individus. Pour Walter c’est son dévouement au travail. Ce qu’il va découvrir c’est que l’important n’est pas la destination mais le chemin pour y aller. Pour aller à la rencontre de soi.

Fourmiz d’Eric Darnell et Tim Johnson

Ce film d’animation est une belle métaphore du changement dans une organisation. Et que les petites initiatives, notamment celles des personnes sur le terrain, peuvent faire la différence. Haaa, les étiquettes et leur enfermement. Et naturellement, la fourmi principale campé par Woody Allen est un régal.

Zootopie de Disney

Un peu comme Fourmiz, Zootopie parle des étiquettes. Il va plus loin en parlant de nos propres préjugés qui peuvent nous enfermer et le poids de la systémie sur nous. Par chance, Judy lapine ultra optimiste sur ses chances de réussite vient bouleverser un peu les codes.

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