Construction de lego collaborative

Des fois ça ne marche pas !

29 novembre 2021

Passer 1h à jouer au LEGO ne fait pas plaisir à tout le monde 

« Nous avons passé l’âge de jouer aux LEGO ! » « Heureusement qu’on est entre nous, la honte !  » Voilà quelques retours que nous avons eu d’un groupe de collaborateur·rices de ce siège d’entreprise, qui venait de faire notre atelier CityLab

🏹L’objectif était de faire en sorte que 2 grands services, avec une vision très compèt’ de leur métier, collaborent. Le résultat obtenu c’est qu’un peu plus de la moitié seulement ont accepté de jouer le jeu.

⛔️Dire non au jeu et ne pas voir la possibilité d’apprendre autrement parle beaucoup de soi et non des mécanismes du jeu. En arguant que le Lego c’est pour les enfants, c’est dévoiler son rapport au regard des autres et son degré de lâcher prise. C’est un manque de mâturité sur le sujet du changement en général. Pas de curiosité pour le changement, voire même pas envie de changer du tout car pas rassuré·e. Mais ce qui ne veut pas dire que les choses n’aient pas fait d’effet pour autant.

Avec la peur d’être rejeté·e du groupe ou par envie de faire partie d’un groupe, certain·es rejetent le jeu pour donner le change et ça permet de ne pas passer pour un·e original·e ou quelqu’un de trop décalé. Mais les causes de ce refus peuvent être de l’ordre des croyances sur le fait que jouer ou s’amuser au travail, n’est pas un travail. Le travail c’est sérieux ! Et pour peu que la surcharge de travail soit importante, un atelier comme celui ci vient ajouter une charge mentale. Vu la période à laquelle cet atelier a été fait, il est vrai que les missions de ces 2 services ne manquaient pas. Donc il y a culpabilité à jouer au lieu de faire ses tâches qui s’accumulent.

Ce que cela traduit

Dans le cas de cette entreprise, cela pourrait signifier 2 choses à mettre en place. La première est bien déterminer la date pour un tel temps fort et échanger avec les collaborateur·rices en amont. Leur demander leur avis aurait pu permettre de mieux caler les intentions de ce temps fort.

  • Soit véritablement la surcharge de travail est trop importante et dans ce cas autant décaler la date, sous peine d’avoir des collaborateur·rices qui subissent ce moment.
  • Soit, il est décidé de faire ce temps fort, dans le but justement de prendre un temp d’arrêt pour soi au milieu de la tempête. Dans ce cas précis, cela demande une communication de l’intention de cet événement avant que l’événement ait lieu.

Comment le faire ?

En somme il faut donner le programme de ce temps fort, expliquer que l’objectif est de venir se vider un peu la tête 2h pour éviter la surchauffe du cerveau. Mais également rappeler les vertus d’un tel temps fort pendant une tempête. Puisque avoir une surcharge de travail, si elle est vécue comme une course sans fin, peut engendrer de la démotivation ou des soucis de santé.

Il faut rappeler que s’octroyer un temps suspendu en équipe permet de garder la cohésion d’équipe, et donc soulager le mental. C’est clairement un principe d’écologie personnelle que de faire des pauses face à une surcharge. Le cerveau c’est comme ton grenier, si tu le vides pas de temps à autre, tu ne pourras pas y ranger de nouvelles choses.

Et pour avoir quelques astuces de ce type, nous conseillons vivement de s’appliquer à soi la méthode de rangement de Marie Kondo. Certes c’est une méthode de rangement, mais en réalité, c’est plus que ça. C’est une philosophie, il faut faire le vide pour accueillir du nouveau. Et nous conseillons fortement de lire le Petit traité d’écologie personnelle d’Antony Priou qui donne de nombreux conseils simples.

🚉De notre fenêtre, ce que l’on retient, c’est que notre mission d’éveiller à la collaboration et à d’autres formes de management a encore de beaux jours devant soi

#lego #seriousgame #cooperation

Dans la même catégorie

27 Sep 2019 Bayonne on est dans ta place

Enfin Anglet en fait. Le gros atout d'Anglet, c'est les 7h de TER. Sans wifi. Sans réseau quel qu'il soit....